Interviews
Cheek/Les Inrocks (Faustine Kopiejwsky)
Avec Au NON des femmes, Jennifer Tamas redonne leur pouvoir aux héroïnes classiques
L’Obs (Xavier de la Porte)
Quand on lit que la galanterie c’est la culture du viol, on tombe des nues
Libération (Cécile Daumas)
Jennifer Tamas: «Le regard masculin fait d’Andromaque une victime. Mais c’est une résistante, celle qui dit non»
Diacritik (Simona Crippa et Johan Faerber)
MeToo m’a personnellement fait l’effet d’une bombe
Crédits photo Adrien Selbert
Collège de France
Séminaire de William Marx
Relire Andromaque, une héroïne du refus?
Le cours des années précédentes a porté sur la constitution des bibliothèques mentales, la quête des œuvres perdues et l’édition de textes. Mais une fois que les textes et les corpus sont là, qu’en faire ? De nouvelles façons de lire et d’interpréter les textes semblent s’imposer, qui donnent toute-puissance aux lecteurs. La lecture inquisitoriale est devenue de rigueur. Des pans entiers de l’histoire littéraire provoquent désormais l’incompréhension, sinon la révolte.
Il importe de replacer cette évolution récente dans un panorama historique et culturel des modes de lecture et d’interprétation. Peut-on entretenir avec les textes un rapport qui échappe à l’alternative simpliste de la condamnation indignée ou de l’approbation pleine et entière ? Ici peuvent entrer en jeu d’autres modes de lecture plus subtils et finalement peut-être plus émancipateurs : la catharsis, l’allégorie, la philologie, la bienveillance, l’admiration (Harold Bloom), l’épiphanie (Hans Ulrich Gumbrecht) ou bien le plaisir, au sens que lui donnait Roland Barthes. La question est, tout simplement (mais l’on voit bien ce qu’a de trompeur cette simplicité) : comment lire ?
Le séminaire illustrera la réflexion menée dans le cours en donnant la parole à différents praticiens ou théoriciens de la lecture et de l’interprétation.
Entretien avec Jennifer Ruimi, Professeure à l’université Paul-Valéry Montpellier-3
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Reviews
Le Monde des livres (Sophie Benard)
Au NON des femmes, de Jennifer Tamas : inscrire Andromaque dans #metoo
Télérama (Nathalie Crom)
Et si l’insoumission des héroïnes classiques avait été invisibilisée au fil du temps ? Un essai stimulant
Libération (Cécile Daumas)
Jennifer Tamas: “Le regard masculin fait d’Andromaque une victime. Mais c’est une résistante, celle qui dit non”
La Libre Belgique
Virulent essai dont la clarté d’écriture n’est pas la moindre qualité
ActuaLitté (Barbara Fasseur)
Jennifer Tamas exhume notre matrimoine dans Au NON des femmes
Le Point (Romain Brethes)
Ni saintes ni soumises, les héroïnes littéraires ne sont pas des victimes.
Radio and TV Shows
Un Jour dans l’histoire, Laurent Dehossay,
RTBF, Radio Première
Les héroïnes de la littérature sont gorgées de jeunes filles passives ou de princesses enfermées ou endormies, les deux parfois. Et si le Petit Chaperon rouge était plus émancipée qu’il n’y paraît ? Et si Andromaque était bien autre chose qu’une mère parfaite et une épouse modèle ? Et si leur refus avait été effacé par l’Histoire que racontent les hommes? Plongée dans les classiques, avec Jennifer Tamas, pour mieux comprendre la perception du refus féminin à travers le regard masculin.
Et si les héroïnes de la littérature classique avaient dit "non", mais sans être entendues ?
Présentation d’Au NON des femmes sur France 24, dans l’émission actuELLES avec Laure Manent
Lien de l’émission Affaire en cours